L’investissement « utile » dans le monde de la génération Y

Investir dans des projets durables : Une nouvelle mégatendance chez les business angels et les investisseurs

Investir dans la durabilité et pour des projets durables : C’est l’une des grandes mégatendances parmi les business angels et les investisseurs. Il s’agit d’avoir le sentiment d’avoir investi « intelligemment ». Mais il s’agit aussi d’obtenir un rendement financier en plus d’un impact écologique et social positif. En effet, beaucoup veulent intégrer leurs valeurs et leurs objectifs de vie dans leurs investissements. La génération Y et les projets ou startups sont dans le viseur des investisseurs.

Oui, les « Millenials » – ou mieux connus sous le nom de génération Y. Ils constituent un groupe cible important pour les investisseurs. De nombreux investissements dans les startups ont été adaptés et optimisés ces dernières années pour répondre aux besoins du groupe cible des générations X et Y. Il est important d’atteindre la génération des 20 ans et plus sur le plan émotionnel, car les personnes de la génération Y sont les chercheurs de sens à proprement parler. « Les Millennials en particulier veulent ressentir de l’auto-efficacité et ne pas devenir le jouet de tiers. Ils veulent laisser leur marque et faire partie de quelque chose de significatif. Et ils se demandent constamment si ce qu’ils font a du sens. » C’est ce qu’affirme Anne M. Schüller. Elle est considérée comme la principale experte européenne en matière de gestion des points de contact et de transformation des entreprises axée sur la périphérie. Cet état d’esprit favorise l’innovation. Celle-ci est de plus en plus investie dans des projets et des entreprises qui incarnent et vivent une culture de la durabilité.

De nombreux investisseurs souhaitent également donner un coup de pouce aux projets de développement durable et gagner de l’argent par la même occasion. Il n’est donc pas étonnant que les investissements explosent dans une idée ou une entreprise dont les valeurs correspondent également à leur propre philosophie. De cette manière, on s’engage dans une idée significative et durable. Pour de nombreuses personnes désireuses d’investir, cette envie de durabilité et ce sens du but à atteindre priment. Mais comment trouver ces « jackpots de l’investissement » sans être la proie du « greenwashing » ? Quels investissements sont appropriés et comment évaluer les opportunités et les risques ? Même les investisseurs expérimentés atteignent vite leurs limites.

Valeurs et objectifs d’impact correspondants

Nils Herold et Serge Mion sont des personnes recherchées au niveau national et international, la demande pour de tels investissements étant en nette augmentation. L’objectif : obtenir un impact écologique et social positif en plus d’un rendement financier. Nombreux sont ceux qui souhaitent inclure leurs conceptions des valeurs et leurs objectifs de vie dans les usines à fortune. Un conseil en placement de fortune devrait être axé sur l’orientation de l’impact et le changement d’une situation existante devrait être provoqué par une action. D’autre part, la sécurité doit être assurée en sélectionnant dans l’offre les solutions d’investissement qui permettent d’obtenir un changement positif dans l’environnement, la société et l’économie. Les investissements à impact contribuent ainsi, par exemple, à réduire la pollution due à la production et à la consommation, à promouvoir la biodiversité, à améliorer les soins de santé ou à éliminer les inégalités sociales. En effet, les investissements axés sur l’impact apportent une contribution précieuse au développement durable de l’environnement, de la société et de l’économie.

Investir dans les produits et les entreprises du futur

Un bon exemple actuel d’investissement destiné au groupe cible de la génération Y est le secteur du streaming. L’industrie musicale doit sa croissance au streaming. L’écoute de la musique en streaming fait partie du comportement habituel des gens en matière d’utilisation des médias depuis des années. Le moteur incontesté des revenus est le streaming audio et vidéo. Cette croissance a été renforcée parce que les revenus des plateformes de médias sociaux comme Facebook et Instagram ont été inclus dans les statistiques pour la première fois. Dans la culture des jeunes et le comportement d’utilisation des médias des jeunes (mais pas seulement…), le comportement assidu en matière de streaming est monnaie courante. En termes de musique et de podcasting, Spotify est le leader du marché.

Mais le streaming demande de l’énergie – beaucoup d’énergie. Ce n’est pas vraiment dans l’esprit d’une communauté de plus en plus large qui se soucie de la durabilité. Le streaming est-il donc mauvais pour l’empreinte écologique ? Pas nécessairement, si l’on adopte la même approche que le duo de jeunes entrepreneurs Easnadh Reddington et Timon Spoerndli. Ils ont fondé la startup à but non lucratif Stream by Stream, où le sens est au cœur de toutes les initiatives. Il s’agit d’être crédible dans le domaine désormais inflationniste de la durabilité et de s’assurer que ce qui est communiqué est réellement vécu. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : les artistes qui souhaitent reverser une partie de leurs revenus de streaming à la reforestation de notre planète ont la possibilité d’être inclus dans les playlists de Stream by Stream.¨ Le don est reversé à OneTreePlanted. Cette organisation à but non lucratif basée dans le Vermont, aux États-Unis, mène des projets de plantation d’arbres dans le monde entier. Avec l’aide de botanistes et de géographes, ils sont en mesure de planter des arbres là où ils sont le plus nécessaires. Ainsi, lorsque vous écoutez les listes de lecture, vous soutenez non seulement vos artistes préférés, mais aussi la reforestation. À l’avenir, d’autres projets tels que l’eau potable, les océans et l’aide humanitaire seront inclus.

Conclusion – Investir dans la génération Y

Ces projets et les modèles d’entreprise des jeunes pousses suscitent l’intérêt des investisseurs. Ces dernières années, les « millenials » ont investi 2,3 milliards d’euros par an et ils travaillent également pour des entreprises qui poursuivent des stratégies durables. Les décisions d’achat sont motivées par une plus grande conscience sociale et environnementale. En outre, des études récentes ont conclu que plus de 90 % des investissements durables ne sont pas associés à des inconvénients financiers. Plus de la moitié des études soulignent une corrélation positive entre la durabilité et les résultats financiers. De plus, selon les experts, les investissements durables présentent même un risque moindre, notamment sur le marché obligataire. Timo Busch, professeur de gestion d’entreprise à l’université de Hambourg, est l’un de ces experts. Il écrit dans ses essais que la demande est élevée et que de plus en plus de produits et de projets sont disponibles pour de tels investissements. Selon lui, la durabilité fait déjà partie du courant dominant.

Joel Charles Wuethrich ist seit 1992 Chefredaktor in verschiedenen Verlagen und seit 2021 auch Verleger. Er erstellt mit seiner Agentur Working Press Basel (Schweiz-MTL-TLV) crossmediale Strategien und PR Konzepte für Unternehmen und Verlage und ist spezialisiert auf Story- und Brandtelling. Seit 25 Jahren gibt er sein Wissen als HF Fachdozent an Höheren Fachschulen und Fachhochschulen mit Lehrauftrag weiter (Marketing, PR, Verlagsmanagement). Ausserdem vermarktet Joël Ch. Wuethrich als CEO der Sportvermarktungsagentur Sportagon (Schweiz) Persönlichkeiten und Clubs aus der Sportwelt.

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